La vraie cité des anges

Los Angeles, de son nom complet “ Pueblo de Nuestra Señora la Reina de Los Ángeles del Río de Porciúncula ”, signifiant “ le village de Notre-Dame la Reine des Anges du fleuve de Portioncule ” est un monstre urbain et routier à la population tout particulièrement hétéroclite. C'est l'un des points d'entrée d'immigrants les plus importants des USA, considérée comme une ville-région mondiale et cosmopolite. Mais L.A comme on l'abrège généralement, est loin de l'alléchant univers so class & hype qui circule dans l'esprit international. L.A est surnommée gangland, et ce n'est pas pour rien. Il ne fait pas bon de vivre dans n'importe quel quartier de Los Angeles, et en particulier les quartiers sud, sud-est. En outre le réseau autoroutier de la ville offre un tel labyrinthe que les courses poursuites en voitures sont quasiment devenues le sport officiel de la city. Bien sûr, liés au gang et à la foule énorme de touriste et d'immigrés des lieux, les trafics de drogues et humains sont tout sauf rares ou exceptionnels.

Venons en ensuite à Hollywood. Le désir de devenir célèbre fait partie des raisons les plus courantes d'emménagement à L.A. Et le désir de rencontrer des personnes célèbres est la cause première du tourisme d'L.A. Ce sont souvent des jeunes, venus de tous les horizons, qui posent leurs maigres bagages dans la cité des anges, l'espoir du tapis rouge ou des podiums embrouillant leur cerveau. La réalité est que, par exemple une jeune femme russe sur quoi, deux cents débarquées aux USA pour faire du mannequinat, ne finira pas prostituée mais serveuse. Et seulement une sur, facilement mille, approchera un booker et finira par participer à une campagne de pub ou un défilé. Et c'est la même chose pour le cinéma, ou pour la musique. Ensuite il y a ceux qui ont percé, ceux qui touchent au show-business. Vous croyez qu'ils sont mieux ? Arrêtez vous là, on est pas à New-york. Ici pour être connu et reconnu, les exigences sont légions. Blondeur et bronzage californien valse avec une plastique parfaite, sculptée au mépris de la santé et de tout bon sens dans des salles de sports hors de prix. On tient le rythme grâce aux séances chez le psychiatres à 400$ de l'heure, qui vous fournira en valium, xanax ou autre anti-dépresseurs pour sourire encore un mois.

La vérité, c'est que Los Angeles est peuplée de zombies sous prozac, rayonnants grâce aux séances d'UV quotidiennes et ne pouvant se lever sans leur ligne de coke accompagnée du dernier cappucino strarbucks à la mode. Et sinon, il y a aussi tout les rebus, les abandonnés, pas moins drogués, pas moins vides d'espoir, ni moins automatisés... Mais souriez, riez quand sdf vous voyez dix mille Porsche ou Ferrari vous passer sous l'nez à la journée. Après tout, c'est ça L.A.