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 Lucifer calling

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Vitaly Kortiev-Linksy
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Vitaly Kortiev-Linksy


Citation :
Dans la mélancolie je me noie en enfer. Et la fumée de ma cigarette grimpe dans l'air. Les murs de la chambre, Oh crépuscule. Mais qui nous sauvera ? La fumée se forme en escalier A toi de descendre. Et puis depuis le plafond, la douce musique m'appelle. On plane sur un air d'amour. Et je peux plus dire non. Alors je sors mon amour pour toi, encore et encore... Les cigarettes me brûlent. Et y'a plus d'ange ici Et ça fait saigner mon coeur. Et ça fait saigner mon âme. Mais je peux plus dormir, chaque nuit sans toi. Y'a plus qu'à mourir dans tes bras.


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MessageSujet: Lucifer calling   Lucifer calling Icon_minitimeSam 18 Fév - 0:11



Lucifer calling Bt10

Its spitting, angels die with you



Putain de lumière blanche qui massacre la rétine. Pupilles rétractées, agressées par leurs lubies d'merde. J'ai la rage qui grouille dans mes viscères, se dandine jusqu'à mon rectum en insufflant à mes pas la précipitation d'un chien fou. J'vois tout ces gens habillés du dernier chic, avec leur chaussures hors de prix et leurs coiffures top-tendance. Un genre de dépotoir pour luxueux charognards, et je me pose pour la centième fois cette question : qu'est qu'Harlem fout dans ce putain de merdier ? J'imagine mon frère coincé comme moi entre une paquet de corn-flakes remplie d'coton et une tas de pommes en plastique... Non franchement, ça ne colle pas. On dirait une putain de blague fais pas un putain d'abruti. En outre que la plupart des gens viennent ici accompagnés, question d'honneur à respecter, c'est pas dans c'coin-ci que les putes sont achetées. Ou alors elles le sont avant, louées à la soirée histoire de sauver le face, d'avoir l'air suffisant séducteur et branché. Bon dieu d'merde, ça me rend tellement malade ce commerce humain où toute trace de pitié a été effacée. J'veux dire, comme fait on pour vendre une nana comme si c'était la dernière poupée barbie à la mode ? Elles sont là avec leur tenues soigneusement étudiées, leur cheveux tant laqués qu'on dirait des perruques greffés sur leur putain d'crâne et en prime la pair d'obus à la taille souhaitée. Brain death. J'arriverai jamais à m'y faire. Je me prend la tête entre les mains, rien qu'une seconde pour ne pas étouffer. Et toujours cette lumière blafarde qui n'offre même pas le refuge d'une cachette stroboscopique comme on trouve généralement dans les boîtes de nuit de la ville. Je suis définitivement contre ce principe de dirty soirées de merde. Et ma colère ne passe pas putain, je jure en litanie et maudit tout c'qui croise ma route.

Yo Vitaly ! Man j'pensais pas que tu viendrais ce soir, c'pas trop ton type de soirée généralement non ? ” Tournant le regard vers le con qui m'cause comme si j'étais son ami, je découvre un client assez régulier d'Harlem. La pouffiasse qu'il a au bras, ou plutôt qu'il porte au bras pour pas qu'elle s'écroule, elle pue l'escort-girl à cent miles. Je serre les dents arrivant tout d'même à lâcher un sourire. “ Cherche mon frère. ” Oh oui putain que je le cherche. Et pas pour lui faire des câlins comme avant-hier quand il est enfin rentrée du club. Là je le cherche pour lui faire la peau, l'écorcher vif, le démembrer puis faire des tourtes de connards avec ses restes encore fumant. Qui veux mes belles tourtes de salopard de menteur de merde ? Pas chers mes belles tourtes vu la chiasse en boite qui les remplissent ! Mais vous inquiéter pas, elles ont si belles allures que vous goberez l'tout bien avant d'être malade... Le mec me regarde en fronçant les sourcils, répétant apparemment depuis plusieurs minutes l'emplacement présumé de mon enculé d'troufion de frangin. “ Mec ça va, t'veux pas une... ” J'lui laisse pas le temps de finir, chipe deux pilules roses dans l'tas qu'il avait en main avant de filer. Ouai si ça va pas alors envoi te cachetons que j'me sente sur un nuage. Il me faut pourtant faire une pause quelques secondes, sentant une vague d'angoisse m'envahir. La marée monte, incontrôlable à mon grand drame. Il me faut donc immédiatement avaler deux anxiolytiques pour reprendre ma croisade. Du coin de l'oeil j'aperçois la silhouette d'Harlem, semblant onduler comme un serpent vicieux, qu'il est, vers les arrières-salles. Ni une ni deux ma rage chope les manettes et mène ma carcasse décharnée jusqu'à lui. Je l'intercepte en me plaçant entre sa seigneurie et l'entrée d'une back-room. Regard incendiaire braqué contre son sourire insolent. Et c'est le seul savoir qu'un coup me sera rendu au triple qui m'empêche de le frapper à la seconde. “ Je sais pour Alo ! Comment t'as pu Harlem, et me le cacher en plus putain de lâche, de menteur de merde ! ” Quoique j'hésites à savoir si une tentative de poing en pleine figure ne m'aurait pas value des représailles moins vives qu'avec ce que je viens d'cracher. Soit, la ligne rouge est passée, mais lui aussi à franchie mes limites. Et non, ça ne peu plus durer.
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Harlem N. Linksy

Harlem N. Linksy


Citation :
Ce qu’il faut, c’est attendre que les proies se baissent pour ramasser quelque chose dans leur sac. Geste d’origine préhistorique qu’elles accomplissent forcément, à un moment ou à un autre, quand elles ont besoin de se remettre du rouge, ou de se moucher, ou de pulvériser de la ventoline sur leur asthme, ou d’allumer une cigarette, et le prédateur est là, tapi dans l’ombre, à l’affût du string rose qui dépassera du jean Diesel… Elles se sentent vulnérables et offertes quand un mec s’accroupit à leurs côtés; le ridicule de la posture simiesque crée une complicité. Les pieds écartés et la raie exposée, on frime moins : on s’inspecte mutuellement. On pourrait dénommer cela la fraternité babouine.


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MessageSujet: Re: Lucifer calling   Lucifer calling Icon_minitimeLun 20 Fév - 4:13



Un ligne. Une foutue de ligne étalée sur le ventre d'une pute aux cheveux peroxydés, aux lèvres trop rouges, aux nibards trop parfaits pour être vrais. Une foutue ligne que je sniffe pour vivre ; orgasme divin baisant mes sinus défoncés. La chienne esquisse un sourire, j'lui bouffe les lèvres sous les acclamations amusées de notre public désaxé. J'me redresse, lui tend une main galante qu'elle saisit. Hésitation, elle vacille ; sirène décharnée qui tient à peine sur sur ses talons hauts perchés. Tant mieux. Elle sera mon ambassadrice ce soir, plus elle a l'air d'une ruine, plus mes affaires seront florissantes. Les types qui viennent chercher leur viande dans mes abattoirs ne veulent pas des filles, ils veulent un trou séduisant qui sait fermer sa gueule. Avec un peu de chance, la soirée fera même les choux gras des pseudo-magazines tendances dont les représentants ont des airs de vautours pervers. Ouais, putain de publicité presque gratuite qui ne me coûte que quelques cartons d'invitation ; l'alcool, la coke et les salopes faisant le reste. Que demander de plus ? Le paradis au bout de la ligne. Il est faux, il pue le Channel n°5 de contrebande, les bas résille tirés dans un supermarché et les fringues de marque cheap mais peu importe, l'illusion est là. Barbie m'agrippe un peu plus fermement le bras et j'l'entraîne danser, elle et son cul de déesse.

***
Ça avait bien commencé. Cette putain de soirée avait bien commencée. Mais il avait fallu que cette conne, cette pouffiasse à la mords-moi-le-nœud me vomisse sur les pompes, dégueulant caviar et champagne dans un indécent flot de gerbe. Si tu sais pas te tenir, bordel, tu viens pas. Une clope coincée entre les dents, j'rigole beaucoup moins qui y'a cinq minutes. Bien sur, j'l'ai choppée par son brushing à 20$ et j'lui ai écrasée la face dans le contenu de son estomac, histoire de lui faire comprendre que si y'a bien un truc qui s'fait pas, c'est ça. J'ai été plus que sympa, j'l'ai pas tabassée devant les invités, trop défoncés pour remarquer quoi que ce soit. Mais bordel, qu'est-ce qu'elle va prendre si j'l'a recroise. Le cul sur une montagne de pastèques plastifiées, j'tente de me calmer. C'est ça, c'est la clé, rester calme. Cette salope vient de me gâcher la soirée. Rester calme. Cette putain de salope vient de me ruiner la soirée. Rester calme. J'pompe nerveusement ma sèche, recrachant avec rage les volutes goudronneuses. Tirer un coup ou tuer quelqu'un, faut choisir. J'ai pas mon flingue, va pour la seconde option, aller sauter une catin dans un coin quelconque. Apercevant un de mes clients accompagné de trois escorts, j'm'avance vers eux, un rictus pseudo-sympathique accroché aux lèvres. « Hey man ! Alors, t'en pense quoi de ma petite party ? Pas mal le club non ? » Le gars se retourne, met un moment à me reconnaître et finit par afficher un sourire niais. Ça y est, l'information a pénétrée le crâne. Pauvre débile. « Hahaha, géniale, géniale ! » Accolade virile, les mâles se flairent le cul pendant que les femelles regardent, braves teckels aux yeux de biches. « Dis-moi, j'peux t'emprunter les jumelles une petite demi-heure ? Faut qu'on parle affaires. » J'te laisse la petite blonde, remercie-moi ducon. Acquiesçant bêtement, il m'abandonne les deux rousses qui viennent se coller docilement contre moi, tout sourire. « T'étais pas avec Eva toute à l'heure ? » me demandent-elles en cœur. « M'a gerbé dessus. » J'me rallume une gitane et les entrainne vers les back-rooms, pressé de conclure c't'affaire. « Merde. On va te détendre, t'inquiète pas. » Doigts interminables aux ongles rougeâtres qui m'effleurent doucement, l'une vient me mordiller le lobe, son souffle incendiaire contre mon oreille. Ouais, allons nous détendre.

Et là, alors que tout semble rouler droit pour une fois, y'a Vitaly qui fait son apparition. La gueule enfarinée, l'air d'un clébard fou qui sait pas où pisser. Vitaly. Énervé. Putain, ça fait presque paradoxal dit comme ça. Il se met à gueuler. Petit con. « Je sais pour Alo ! Comment t'as pu Harlem, et me le cacher en plus putain de lâche, de menteur de merde ! » J'lâche les deux filles, leur indiquant qu'il va y en avoir pour un moment. Quant à lui, je l'attrape par le bras et le traîne dans un coin plus ou moins tranquille de la backroom, à deux doigts de lui foutre mon poing dans la gueule. Un box vide fera l'affaire, j'le pousse à l’intérieur sans ménagement, lui recrachant ma fumée à la face. « Et alors ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Et j'te l'ai pas caché, j'te l'ai juste pas dit, nuance. Alors maintenant, avant de te ramener comme ça et de m'accuser de tous les torts du monde, saches que ton cher Alo, majeur et vacciné soit dit en passant, a pris sa décision tout seul comme un grand, je l'ai en rien forcé. » Pause théâtrale, il ne réagit pas. Il s'attendait à quoi ? J'ai proposé un job rentable à son pote, il l'a accepté, point barre. Fallait pas chercher plus loin, si il a envie de faire le tapin, qu'il lui foute la paix. Vitaly et ses putains d'états d'âme... Il finira par me tuer un de ces quatre. « Va donc te faire tirer, ça te calmera. J'retourne à mes occupations pour ma part, j'ai deux putes sur le feu. »
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Vitaly Kortiev-Linksy
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Vitaly Kortiev-Linksy


Citation :
Dans la mélancolie je me noie en enfer. Et la fumée de ma cigarette grimpe dans l'air. Les murs de la chambre, Oh crépuscule. Mais qui nous sauvera ? La fumée se forme en escalier A toi de descendre. Et puis depuis le plafond, la douce musique m'appelle. On plane sur un air d'amour. Et je peux plus dire non. Alors je sors mon amour pour toi, encore et encore... Les cigarettes me brûlent. Et y'a plus d'ange ici Et ça fait saigner mon coeur. Et ça fait saigner mon âme. Mais je peux plus dormir, chaque nuit sans toi. Y'a plus qu'à mourir dans tes bras.


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MessageSujet: Re: Lucifer calling   Lucifer calling Icon_minitimeLun 5 Mar - 19:23


Ça brule, ça grésille dans la bidoche. Ça barbote, ça mouline dans la semoule. Et ça sent la merde, à plein nez. Le genre de bourbier infâme qui se planque, serpente dans la mélasse. Ce n'est qu'au moment critique, ce sacrosaint instinct décisif qu'adule tant les romanciers, que la bête t'agrippe à la gorge. Mais là on est dans la réalité, pas moyen d'effacer le dernier paragraphe, de se dire que jamais le personnage n'en ressortira vivant. Ou indemne. La vérité c'était que j'avais déchirer les pages, bruler le dénouement. J'arrête tout sur une péripétie, sur ce gargouillis proprement dégueulasse qui dégouline de mes lèvres à l'instant. Je franchi la ligne rouge avec l'aveuglement de la rage, dépasse les bornes apposant ainsi sur mon torse et mon dos, une cible fluorescente toute offerte à la fureur de mon frère. Certes dans un monde normal, ou tout du moins dans un monde conformé à la norme commune, ma colère, mon indignation, mon sentiment de trahison même seraient justifiés. Que dis-je, encouragés, légitimités par la moral ou la décence, n'abordons même pas le point de la confiance fraternel. Seulement faut pas se leurrer, on arrête les violons, les bons sentiments nous connaissent pas. On gerbe dessus, à chaque heures du jour, de la nuit, dans l'charnier jusqu'au cheville et qu'on piétine dedans avec du sperme qui dégouline plein le futal. Y'a pas d'échappatoire possible dans ces cas là, pas l'droit à l'outrage que tout homme saint d'esprit se doit de revendiquer. faudrait qu'j'apprenne à ma conscience à fermer sa gueule, boucler ce remord qui me cisaille le bide toute les trente secondes environ. Vivre libre et monstre.

Une fois ma tirade achevée, Harlem ne met pas plus de trois secondes pour envoyer les chiennes ronger un os un peu plus loin et me bloquer dans un box vide de la backroom. Ça pue la baise, on entend des gémissement, des raclements et des murmures suintant le lubrifiant venant de partout. Mon dieu j'me sens très, très mal à l'aise là. « Et alors ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Et j'te l'ai pas caché, j'te l'ai juste pas dit, nuance. Alors maintenant, avant de te ramener comme ça et de m'accuser de tous les torts du monde, saches que ton cher Alo, majeur et vacciné soit dit en passant, a pris sa décision tout seul comme un grand, je l'ai en rien forcé. » Et putain, il a tord, il a tord dans l'absolu. Mais dans les faits il a raison. J'suis en rogne parce qu'Alo m'a déçu, parce qu'une fois encore toute ma vie, toutes mes connaissances, mes amis, tout tourne autours de ces corps transformés en morceaux de barbaques pas bien fraiches. J'ai le quotidien qui pourrait s'apparenter à un étale de boucherie, ça beugle dans tout les sens pour obtenir la meilleur pièce au meilleur prix. Vomitif. « Va donc te faire tirer, ça te calmera. J'retourne à mes occupations pour ma part, j'ai deux putes sur le feu. » Coup verbal, jet d'acide pronominal, et moi j'encaisse, je baisse les yeux ne pouvant qu'admettre ma faiblesse. Toute sa superbe avale ma verve et mon aigreur, le temps d'un regard croisé, d'une prétention toute affichée. Il se retourne pour me planter là, n'attendant certainement pas de réplique de ma part. Mais je le retiens. Je m'agrippe à sa chemise comme un enfant perdu et apeuré. J'ai les yeux qui brillent un peu trop, le corps qui tremblent de plus en plus hors l'émotion ne doit pas être seule en cause. La dope monte, les anxyos sont déjà bien lancés. Putain le mélange risque d'être mauvais. Mais comment lui avouer ? Non, à la place je lâche d'une voix délabrée ces quelques mots implorant. « Reste avec moi, s'il te plait. » Je finirai disloqué.
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